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Réactivation de mes deux bateaux

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Réactivation de mes deux bateaux Empty Réactivation de mes deux bateaux

Message par admin-jpg Mer 1 Juil - 12:00

Je vais réactiver les deux bateaux que j'ai conservés, le premier à vapeur à chauffe au charbon, le chaloupe VYTFETE une légère révision de formes, et le remontage de tous les servos de commandes standards, associés à une classique 7 voies.

Le second est un pousseur de rivière du Type ARAMIS en tout électrique, je lui avait fait des variateurs inverseurs à base de fil de maillechort pour la variation de vitesses des moteurs, un servo de direction couplant les deux gouvernails, juste trois voies étant nécessaires 4 avec le klacson.
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Message par admin-jpg Mer 1 Juil - 16:03

Cet après midi, j'ai remonté mon bateau vapeur du garage, la remise en état s'est faite plus rapidement que je pensait :

En effet les servos étaient restés en place j'avais juste enlevé le récepteur en 27 ou 41 méga, juste que les fiches servos sont du robbe ancien, mais c'est pas un problème j'ai des adaptateurs de servos de ce type.

Il était juste crado, la poussière l'avais envahis, et l'isolation flocage de roches lui était tombée dessus.

Il me faudra dans un premier temps , refaire une chauffe sur le balcon, voir si rien n'est coincé, chapelles d'introduction d'eau, soupapes de sécurité, et si le moteur tourne comme il y a 30 ans.

Ben oui l'ensemble à maintenant ses 30 balais sonnés, il avait toujours bien fonctionné lors des concours de bateaux à vapeur.

La chaudière est du type de FIELD, dite à vaporisation semi instantanée, ce sont des tubes d'eau qui plongent dans le foyer de charbon, un tube vaporisateur est monté dedans chaque tube, et participe à la circulation d'eau dans les tubes.

Si mes souvenirs sont exacts j'ai disposés environ 20 tubes plongeants de 5/6 cm de long, ce qui constitue une bonne surface d'évaporation.

Ma première chaudière de ce type pour ce bateau, souffrait d'une petite surface de grille donc petite surface de chauffe, avec celle ci j'ai doublée cette surface. Et bien entendu augmentée la capacité chaudière en eau.

Cette chaloupe est relativement trapue et courte, c'est surtout ce type d'évaporateur qui était monté dessus, bien qu'elles ne soient pas idéales, ou d'autres évaporateurs plus performants ont pus être montés pour plus d'autonomie et de puissance.

Ma chaloupe en état de marche pèse 40 kg 1100 de long 40 cm de large, 20 cm de haut au plat bord, tout à fait le type de coque construites pour ces mode de propulsion.

En faits en vapeur vive moins on monte en pression mieux on se porte, cette pression ne devrais pas dépasser 5 bars, car plus on monte en pression moins de volume vapeur est donné au moteur.

Je rappelle que les liquides ne sont pas compressibles, sauf les gaz la vapeur en est un, que l'on peut aussi travailler en détente par condensation, mais peu efficace sur de si petits moteurs, mais c'était à essayer ?

Cette chaloupe est donc équipée d'un condensateur sous coque ou se précipite la vapeur d'échappement qui se condense au contact du tube refroidis par le milieu ambiant, provocant une dépression qui aspire les vapeurs d'échappement.

l'eau condensée est reprise par une pompe d’assèchement du condenseur, cette eau rejoint les bâches internes dans lesquelles puisent les pompes, l'eau de condensation participe donc au réchauffement de l'eau des bâches, qui elle même provient d'un puisard sous coque, placé plus bas que la flottaison.

Ce puisard est munis d'un robinet de cale de façons à pouvoir le fermer une fois les bâches pleines.

mon système est un demi condenseur puisque les bâches sont à l'air libre.

L'idéal lors de la conception eut été d'avoir sur le circuit vapeur d'échappement d'un robinet BY pass, pour retour direct de la vapeur à la cheminée qui participe au tirage de la chaudière.

De ce fait , celle ci doit avoir son propre souffleur de vapeur qui active le tirage, et sur cet engin il est radio commandé de façons qu'à distance on puisse augmenter ou diminuer la puissance de chauffe grâce à des repères sonores que sont deux sifflets de tons différends, si ce système est efficace, il est pénible car ça siffle en permanence.

A l'origine pour augmenter l'autonomie, j'avais monté un stocker de rechargement actionné par un excentrique monté sur le moteur à vapeur, la encore le système est efficace puisqu'il double le temps d'autonomie, mais est pénible à installer une fois la chaudière en chauffe.

En faits , à une époque, nos constructions visaient à des performances lors des concours vapeur organisés en France, et il fallait tenir distance et autonomie puissance d'un circuit Naviga, passage entre bouées, distances éloignées du point de départ, facilité de manœuvres en accostages et rentrée dans un dock flottant, sans en toucher les bords. 

On recherchait donc par nos constructions des moteurs performants et des évaporateurs tout aussi performants associés aux formes de nos coques.

Ma chaloupe à pleine puissance, me remorque dans un dingy.
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Message par admin-jpg Sam 4 Juil - 7:30

Hier, réfection d'une brasure argent sur le renvois pompe manuelle.

La radio sera une Graupner 7 voies  remastérisée en 2,4 giga sur module Corona, le temps des branchements, je passerais aux essais avec une chauffe au charbon.

Coté commandes , je dispose du gouvernail, du changement de sens de marche, de la vanne vapeur principale et de la commande du souffleur.

L'allumage se fait ainsi :

On trempe du charbon de bois dans du pétrole, on en garnis le foyer et on y met le feu.

On coiffe la cheminée d'un ventilateur extracteur qui aspire les gaz en forçant l'air frais à pénétrer sous la grille.

Il faut donc faire des braises, puis l'on garnis doucement de petits bouts de charbon, qui s'enflamment progressivement.

Après pour maintenir la chauffe on garnis régulièrement du charbon.

A ce stade on relais le souffleur extracteur par le souffleur vapeur dès la production de celle ci.

Le souffleur vapeur est très efficace, car sa sortie est munie d'un venturi d’extraction qui multiplie par 10 cette valeur.

Puis on ouvre la vanne vapeur, après avoir garnis le graisseur à déplacement d'une huile spéciale de chauffe ne se désagrégeant pas dans la vapeur, faite spécialement pour ces usages.

Une fois la vanne vapeur ouverte il suffit de placer les coulisses dans le bon sens de marche et d'ouvrir la vanne radio.

Le moteur se met en marche , d’abord il est froid la vapeur se condense en eau qui est évacuée dans les bâches, une fois bien réchauffé, on peut mettre le bateau à l'eau.

Il faut donc veiller au garnissage de la grille pour continuer ces effets de production vapeur.

Un moteur vapeur doit absolument être libre dans ses mouvements, aucun points durs ne doit être toléré.

Durant sa marche, il actionne par un excentrique, la pompe de refoulement d'eau, en rechargement de la chaudière, mais à chaque garnissage de charbon on rétablis les niveaux à l'aide de la pompe manuelle.

Généralement les pressions vapeur ne doivent pas dépasser 5 bars, la vapeur n'est pas de l'huile, la vapeur est extensible, et l'on se sert de sa pression et de sa condensation pour faire marcher le moteur.

De plus , si l'on la comprime on a de moins en moins de volume vapeur pour faire marcher le moteur. Alors autant rester dans les très basses pressions, 5 bars étant un maximum.

Le type d'évaporateur joue un rôle essentiel dans la bonne marche d'un moteur à vapeur, pour qu'il fonctionne bien : dans des vitesses de 200 tours minutes maximum suivant sa cylindrée, il faut lui fournir la juste quantité de vapeur en volume, mais pas en pression.

D’où le choix judicieux du type d'évaporateur.

Mais souvent on à pas le choix, comme dans cette chaloupe, ou la place dévolue à l'évaporateur est restreinte, de plus ce type de chaloupe s’accommode très mal d'autres type de chaudières plus volumineuses.

Par type de chaudière, il s'agit de leurs formes extérieures mais aussi de leurs structures internes, et de la constitution de leur mode évaporatoire mais aussi du moyen utilisé pour provoquer cette évaporation.

On aura alors des chaudières à productions lentes, semi rapides, ou instantanées.

Les moyens de chauffe : gaz butane ou mixtes butane propane, alcool à brûler et gaz d'alcool à brûler, charbon anthracite, le charbon étant de loin le meilleur moyens de chauffe, car plus il y a du vent plus il s'attise.
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Message par admin-jpg Sam 4 Juil - 8:23

On a donc , suivant leurs dimensions, des évaporateurs plus ou moins performants.

Sur un petit véhicule ancien radio commandé, j'ai fabriquée une chaudière de Field à vaporisation semi instantanée, la montée en pression à 5 bars se fait en 5 minutes, cela est du aux formes et au système de ce type de chaudière, la chauffe se fait au butane par trois sourdines (la sourdine est ces brûleurs en forme de champignon).

Il faut savoir que la chauffe au butane est vive et rapide.

Autre type d'évaporateur mais complexe, est la Niklausse à tubes de Fields, un mélange de deux type de chaudières extrêmement performantes, avec un maintient exceptionnel de la masse de charbon en ignition, qui permet de très longs parcourt de navigation.

En faits en matière de construction d'évaporateur, c'est comme nos engins TP, des modifications en cours de construction sont quasi impossibles, on continue donc notre mode de construction, on essaie et si ça ne va pas on recommence autre choses.

Il faut que je retrouve mes documentations à ce sujet, forts instructives.
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Message par admin-jpg Sam 4 Juil - 8:35

Coté pousseur de rivière, le travail sera plus simple, juste remettre le servo de direction et trouver des accu plombs en 6 v encore fonctionnels.

En faits le gros du travail sera la re constructions de certaines structures bois qui ont lâchées suites à chocs et manipulations diverses, de plus l’étanchéité de coque n'est pas fameuse, l'engin ressemblant plus à un sous marin qu'un bâtiment de surface.

Mais ça a été un excellent pousseur capable de pousser une barge de 3 mètres de long avec 200 kg de gravier en charge.

Passé un temps il me servait de récupérateur de bateaux, il était munis sur l'avant contre ses boutoirs, et maintenu par les cabestan de touage une pince en bois de ceinture se fermant automatiquement en enserrant n'importe quel bateau.

Le retour à quai se faisant comme un ensemble rigide pousseur barge.

Dans mes déménagements successifs je ne sait pas ce que j'ai fait du système.
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Message par admin-jpg Dim 5 Juil - 11:28

Ce matin, travaux coté bateau vapeur, mise en place récepteur 2,4 giga, et mise en place après fabrication d'adaptateurs de connecteurs.

Tout marche à merveille saut le servo de direction qui a été changé.

Coté radio, il faudra que je supprime le ressorts de rappel du neutre du manche des gaz, sur l'émetteur, il sert à la vanne vapeur, elle est assimilée à un carburateur de moteur thermique.

J'ai placé le souffleur sur un potard de pompe Hydro, c'est uniquement un réglage d'injection de vapeur dans la cheminé, pour activer le tirage.

Des photos suivent de cet ensemble.

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L'intérieur de l'esquif.

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La bouée jaune sur l'avant, est enroulée sur un cabestan libre, avec 12 à 15 m de ficelle nylon, il sert à récupérer le bateau s'il vient à couler. A cet usage le cabestan est solidement fixé à la coque.

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l'équipement radio est monté tout à l'arrière sous les bancs de nage et de conduite. A ce niveau de relevage de la coque , la partie réception est protégée de la chaleur et de tous résidus bien entourée dans un sac en plastique.
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