La cornemuse écossaise

Mort de rire, raz le bol du modélisme, il n'y a guère que la cornemuse écossaise de valable, ou la clarinette très proche.

Ben oui quoi ? Ancien Clarinettiste dans un orchestre de village, je me met à la cornemuse écossaise.

Sans vouloir péter plus haut que mon cul, je commence par un practice de cornemuse, c'est un sac en plastique dans une enveloppe en velours, munie d'un chanter, d'un embout à gonfler et de deux bourdons.

Le chanter est la flute que le sonneur actionne avec ses doigts.

Bien sur je commence avec une méthode écrite, notifiant aussi la tablature de l'instrument.

Pour commencer on désolidarise le chanter et l'embout du sac, pour les assembler ensemble, ce qui en fait un chanter, qui se prononce chanterre.

Le chanter est donc l'instrument de base d'apprentissage de la cornemuse écossaise, on pose son cul soit sur la table, soit sur le genoux, dans les premières manipulations.

Cet instrument je l'ai acheté il y a déjà deux trois ans à une boutique de sonneur Breton, c'est donc véritablement une cornemuse écossaise d'apprentissage et non une vulgaire saloperie achetée dans un bazars.

Mais chassez le naturel il revient au galop et la cornemuse et la clarinette sont retournées à l'oublis pour le modélisme TP plus prenant.

En faits tout comme à mes débuts en clarinette en 2005, outre l'apprentissage tous les mardi, une heure avec un professeur de clarinette, une superbe belle jeune fille, payée par l'école de musique du lieu de résidence, il me fallait passer une heure sur mon instrument pour commencer à le maîtriser, puis tous les vendredi soir entrainement avec mon groupe dans le local de musique de la municipalité.

En faits les premiers mois, ce fut très dur, car je n'y connaissait rien en musique, solfège tablature d'instrument et notes de musiques, de plus mon professeur me faisait apprendre de la musique du moyen age, ou des morceaux que nous n'apprenions pas dans le groupe musical des Sans soucis fidésiens, ce fut la bataille rangée durant les premiers mois jusqu'à une entrevue avec le chef de l'école de musique de St Laurent de Chamousset dans les monts du Lyonnais, qui fit comprendre au professeur qu'il était impératif de m'apprendre les morceaux que l'on jouaient dans le groupe.

Je pu enfin participer réellement à la vie du groupe durant l'année 2005.

Mais un malheur n'arrives jamais seul, en fin d'année je commence à etre sourd, et ma bruxomanie (je me mange les dents la nuit dans mon sommeil comme les lapins, sauf que mes dents ne repoussent pas). m'handicape sérieusement pour tenir avec mes dents l'embout de la clarinette, et puis le modélisme TP commence à me prendre à bras le corps, et qui reste profondément ancrée en moi.

Tous ces menus problèmes plus les difficultés d'entendre et le chef de musique du groupe, et mon professeur, d'abandonner la clarinette au profit des engins de TP.

Grands dommages car bon an mal an j'avais appris à très bien jouer de la clarinette et j'avais un répertoire d'une centaine de morceaux de musiques, et je maîtrisait à peu près mon instrument sur les trois octaves qu'elle est capable de nous donner, et puis c'est bandant de monter sur scène et d’être applaudis par des centaines de personnes.

En faits si le modélisme général ne m'avais pas pris au corps, je serait aujourd’hui en priorité instrumentiste d'orchestre de village.

Et dire que je n'y connaissait rien en musique, vers la fin, me passer de certaines partitions m'était difficile de jouer, par contre j'en avait mémorisées certaines que je jouais sans partitions à l'oreille.

AH putain de surdité, qu'et ce que c'est chiant, qui vous fait arrêter des choses que l'on aimes.

On jouaient souvent dans les HEPAD, un jour une grand mère me demande de jouer les roses de Sydney Bechet ? Bien sur je ne la connaissait que de mémoire partielle, je lui ai promis que pour l'an prochain je la lui jouerait entièrement en solo, et l'an suivant de l'écouter elle en pleurait.

Il me fallait donc acheter des partitions, les déchiffrer chez moi, puis en les répétant inlassablement apprendre leurs tonalités, pour concorder avec la partition.

Pour la Cornemuse et son chanter c'est pareils, au moins une heure par jour pour apprendre le doigté sur le practice, tout en commençant à jouer sur la gamme en s'aidant de mini partitions sur le manuel d'apprentissage.

Certes le manuel le précise, apprentissage avec professeur, mais chez moi la cornemuse ne se pratique pas, je suis obligé de me démerder seul, le fait d'avoir été instrumentiste de clarinette qui est très proche, j'espère me permettra d'apprendre doucement à me servir de mon pratice de cornemuse. ?

Je ferais des photos de l'instrument d'apprentissage qui ne ressemble pas vraiment à une cornemuse.

Ce qu'on appelle le chanter posé sur la page du manuel.



Avec ma clarinette.



Puis le practice de cornemuse, à droite en bas le chanter, en haut à droite l'embout de soufflage gonflage, à gauche les deux bourdons liés ensemble.

L'instrument se tient sous le bras gauche, de façons à appuyer dessus pour les intonations, les deux mains et les doigts posés sur le chanter.



Le pratice de cornemuse vu sous un autre angle.



La house pour ranger l'instrument de musique.



Et l'instrument dans sa house, juste à enlever le double bourdon, et plier l'arrière du sac à gonfler.

Certes ça ne me sera pas facile, mais j'y arriverais, une heure chaque matin après le petit déjeuner.

J'adore le son de la cornemuse, et en règles général j'aimes les musique celtiques au même titre que les musiques classiques des grands compositeurs.