Grues drague grands allongements

Mort de rire, vous ne connaissez pas ma grue drague ? un gus sur les camions s'en construit une, la mienne est modèle libre, sa flèche massive en alu grimpe à 4000 mm ou 4 m, et grâce à sa volée variable monte à 6500 une charge de 10 kg, rien que le godet de dragage me ramène 6 kg de sable.

pour remplir un camion c'est de première bourre.

Des photos suivront.



Celle ci, c'est celle qui illustre le post de notre ami suisse guépard 8 sur les camions, je lui souhaite de la réussir bien mieux que la mienne que je n'aie pas traitée maquette mais modèle fonctionnel, on doit d'ailleurs en voir quelques clichés sur le forum de Xénon engin-rc.fr sur expositions de Monistrol 2011

Pour Eric: démontée , je te ferais des photos demain, j'en ai un peu de partout à l'atelier, les éléments de flèche sont sur l'armoire, et la base est dans un de mes rayonnages.

il faudrait que lors d'une prochaine expo, je n'expose que mes grues, et j'en ai 5:

Grue flèche treillage tubulaire ATKINSON auto portée, grue LTM 1100 qu'on voit en jaune sur mes photos, cette grue drague, La grue à tour ECH 154, et un montage de grue télescopique remorquée, sur inspiration des grues télescopiques Potain.

tu nous mets l'eau à la bouche   

maintenant faut qu'on patiente pour voir ça  

Construite dans un tout petit appartement, puis montée dans la cuisine, en fait ça partait du salon, puis du séjours, pour finir dans la cuisine et traversait sa fénètre pour se développer au dehors sur 3 mètres.



Ici, le montage se fait à l'aide du LTM 1100 en supports pour l'allongement de la volée variable.



La base sur chenilles est immense, du genre Mamoet, largeur empattement 500, longueur de chaque patin environ 500 également, tout est en alu épais de 5 à 10 mm, la carrosserie est celle d'une pelle Bruder recoupée en 4 puis allongée en longueur et en largeur.

Pas moins de 18 kg de briques était nécessaire à son équilibre.

Les tuiles de chaines sont plates, pas de crampons, pour ripper facilement sur tous revêtements, la transmission se fait par deux moto réducteurs RB 35/200, et sur barbotins hostaforme au pas de 8 mm, il faudra d'ailleurs que je les changes pour de l'acier, les vis pointeau ayant foirées.

poids de l'engin équipé, environ 50 kg, la grue est filoguidée et non radio commandée, à une époque ou les radios king n'existaient pas encore.

l'engin en fait est polyvalent: Grue drague avec godet de dragage, grue de levage à moufflage multibrins, grue portuaire sur portique surélevé et motorisé, grues d'élévation avec volée variable, engin sur chenilles de forage grace à un mat vertical réglable, des treuils de levage pour des faisceaux tubulaires allongeables pour forer sur trépans de diamètres variable, prévus sous bain de boues de forage.



La même que la première mais à contre champs, plus fou que moi tu meurs.




Mes flèches de grues en profilés sont construites à partir de cornières alu, si pour la grue à tour celle ci était de 10x10, pour cet engin géant cornière de 15x15, on commence par des longerons de 1000 de longs, on assure la quadrature par plats alu de 15x15, régulièrement espacés sur toute la longueur, puis des diagonales avec des plats alu de 10x2, aucune soudures tout est rivé avec des rivets alu de 2 mm tètes rondes ou tètes fraisées.

Tous mes éléments sont emboitables par éclissages orthogonaux, mais certains éléments ont une place fixe dans la structure de flèche. Comme l'embase de flèche, les sommets carrés ou pointus pour terminer les moufflage.

Les relevages se font à partir d'une multitude de moto réducteurs RB 35, tout d'abord par des tirants tubulaire allongeables, puis par succession de moufflage multibrins, une telle flèche disposée à plat au sol mesure 6500 de long et pèse près de 20 kg, les efforts de traction sur les renforts arrières au dessus des contre poids est colossale, les premier tirants en ronds acier de 10 ont pliés sous les efforts de traction.

Le premier montage se poursuit, après relevage de la flèche principale, relevage de la volée variable. Tout ça est tellement long qu'il va falloir l'allonger au travers de la cuisine, et surtout voir quel est le poids de contre poids faut il pour équilibrer cela flèche quasi horizontale ? Mes essais ont été fait  en Aout 2008, il me fallait voir si cet ensemble pouvais se trimballer sur quelques mètres sans casses .






Et encore je ne suis pas sortis à fond de flèche.

mes éléments font 150 de coté, je suis à l'échelle stricte du 1/14, d'une de ces grues géantes au montages éoliens.

En fait tous mes modèles ont été construit sur cette échelle du 1/14.



Du point de vue câblages, chaque treuil de moufflage réclame 200 mètres de câble de suspente de parapente de 1 mm 100 kg à la rupture au mètre.

Rien que le moufflage multibrins à 7 brins réclame 300 mètres de câble.

Comme l'engin est pluridisciplinaire, il dispose donc de tous lès appareillages pour fonctionner dans un type donné.

Ainsi pour la drague de carrière, un seul câble de levage, mais aussi un câble de dragage, permet grâce à son système de chainages le maintient du godet chargé de 6 kg de sable jusqu'au point de vidage.

Ces deux treuils sont à libérations totale, c'est à dire que je puis draguer au lancé, projeter mon godet au large et tout lâcher pour aller le plus loin possible en théorie, en fait c'est la lenteur de la rotation qui m'en empêche.

Mais le lâcher des câbles est réel, et c'est un gros avantage pour la rapidité d'action.

Pour le forage c'est une perceuse sur accu qui fait cet office, se déhalant le long du mat de 2 mètres grace aux treuils de levage.

C'est un deuxième treuil qui assure la desserte en tubages vissant, pour raccorder tous les éléments.

je puis descendre à 6500 de profondeur dans la terre.



Les contre poids en briques et la base de carrosserie .

La base chenillée, chaines personnelles en aluminium, pour cet engin 2500 de longueur développée.

Ces premières longueur en fait étaient à crampons et prévues pour mes engins de terrassement , les deux bulls PR 764 de liebherr et mon track 632, par la suite refaites en tuiles plates.




Les forces qui régissent de tels ensembles sont colossaux, si l'on ne fait pas solide c'est voué à l'échec.

Je souhaites à notre ami suisse guépard 8 de réussir son chef d'œuvre, c'est pas facile, mais avec les découvertes et les fournisseurs allemands à notre époque on peut tout se permettre ce qui n'était pas le cas en 2008.

Ici en démonstration dans mon village des monts du lyonnais , Ste Foy L'argentière, la ou j'avais crée : le mini train des monts du Lyonnais.




C'est lors d'une fête du village fin septembre 2009, soit il y a 5 ans déjà ?








A partir de la cabine, ce que voit le grutier .

Le portique portuaire motorisé.





D'un coté deux de ces moto réducteurs entrainent par chaine deux rouleaux, et sur l'avant deux roues folles pivotantes.





Sur l'avant, les galets fous, il suffit donc d'actionner les deux à la fois pour aller droit, puis un seul pour la droite ou la gauche, bien sur l'arrière est possible, de sortes que l'on peut faire parcourir du chemin à cet ensemble portuaire débarrassé des ses chenilles.

Le système des 4 galets croisés pour le passage du câble de dragage, ainsi, en n'importe quelle position le câble ne se coince pas et est parfaitement guidé pour son ré enroulement sur le tambour du treuil




Le système à treuil de libération:

L'on voit le tambour et l'engrenage d'entrainement, le petit pignon de devant entraine l'engrenage du tambour, par lui aussi un RB 35, mais ce moteur est monté sur une platine coulissante d'avant en arrière, elle même entrainée par un micro moto réducteur, et une manivelle, de telle sortes que ce micro réducteur déplace le moteur de levage de façons alternative devant la couronne, qu'il tourne dans un sens ou dans l'autre , c'est du pareil au même: Engrenée, dégrènée.





Le micro moto réducteur d'engrènement, il est monté fixe, il fait tourner par une vis sans fin un engrenage, sur cet engrenage une bielle qui actionne le tiroir en va et vient ou est monté les treuil de dragage, pour le levage c'est le même montage.





dans mon cas, les forces en présence sont tellement importantes qu'il me faut changer les engrenages d'un des treuils pour du module 1,5 au moins car souvent, j'ai des désengrènements surtout lors de la remontée de la drague sur le godet, ça force et les engrenages sautent, c'est désagréable et ça retarde les déchargements.

Maintenant , j'adresse un message aux copieurs éventuels, et je le voit bien à mon compteur de vues, ce sujet vous intéresse, et c'est très bien ainsi, car si je ne voulais pas être copié vous n'auriez rien vus de mes productions.

ce que je veut dire, c'est que si vous copiez, faites en au moins l'annonce dans vos forums, comme l'a fait Mauve 32 pour son dumper, en effet, pourquoi vous attribuer une découverte alors que vous avez pompés sur un autre forum ?

D'une part c'est bête et méchant, et c'est le non respect du créateur.

Si je publie ces photos c'est bien pour être copié, alors faites en cas sur vos forums, et pour moi même ça me fera toujours plaisir même si certains de vous ne peuvent pas me sentir ?

un seul mot: ENORME   

impressionnant, même démontée, elle doit prendre un peu de place  

J'ai vu ton premier message , j'aie passée l'"après midi en recherches et copiages.

En fait quand j'ai crée ce forum, j'avais la ferme intention de copier toutes mes photos, mais comment faire avec un ordinateur à bout de souffle ,

l'autre Eric fils de ma compagne informaticien de première bourre, lol il n'est pas sortis de St Cyr mais du CERN de Genève c'est pas peu dire ? me l'a initialisé, il reste des trucs à faire mais pour moi c'est cent fois plus facile de passer mes photos et vidéos.

et puis ce forum est devenu tellement important, avec d'avantages de membres, étant l'admin et son animateur , il ne m'était pas possible d'abonder sur tous les posts.

J'ai du renoncer provisoirement à ces insertions.

Et puis les recherches sur mes albums, des millions de photos, je dis bien des millions de photos depuis 2003, que pour trouver faut toutes les ouvrir, heureusement elles sont datées automatiquement mais pas nominatives , d'où des recherches fastidieuses.

Je t'ai laissé un message sur la page de garde de ce post ?

Le gros avantage de cette grue, c'est son universalité de montage des éléments droits de flèche; en effet ils n'ont pas de place bien déterminés, tu a du voir un élément rouge sur la volée variable , Il fait partie du mat pour une grue de drague à grand allongement.

Tous mes éléments sont éclissés, des bouts de cornières sont montés dans chaque a bouts d'éléments et viennent s'emboiter dans les éléments suivants, puis boulonnés a vis de 3 tr cruciformes.

En fait c'est le câblage des moufflage qui est le plus long .

pour mettre en batterie ma grue, il me faut 45 minutes environ, pour une drague de carrière à flèche moyenne.

toutes comparaisons faites ma flèche est deux fois plus longue que la grue à guépard8.

Entre nous, c'est super agréable à piloter même en filoguidage, en effet le boitier de commande est monté sur une poignée révolver de la perceuse servant au forages, j'utilise sa gâchette à variation de vitesses et son inversion du sens de marche pour commander le moteur du forage.

A la place des contre poids c'est une batterie auto qui y prends place, près d'une semaine d'autonomie.

Sur mon boitier toutes les commandes y sont regroupées.

faut pas croire mais un montages filoguidé est plus compliqué à établir qu'une radio commande, en effet il faut prévoir l'alimentation directe du boitier et tous les retours de commandes, ce sont donc des deeper multibrins qui sont utilisés, certains câbles ont plus de 25 conducteurs de couleurs à repérer.

je suis admiratif devant tout ce travail

le pire, c'est que j'ai pas encore tout lu, je vais avoir d'autre surprise je pense  

Ben oui, j'ai des posts pas encore illustrés, j'essaie bien de temps en temps mais ça prends un temps fou de copier coller.

Surtout que mon ordi est pas configuré comme l'ancien, en effet pour importer des images, il me faut ouvrir mon serveur, attendre qu'il veuille m'ouvrir les bonnes pages, puis chercher dans mes albums et copier la photo, je l'importe alors sur le post, mais suis obligé de l'éditer de suite si non il me la supprime.

Et je doit recommencer ce cirque pour chaque clichés ou vidéos.

dans l'ancien je réduisait mon post et mes albums photos dans la barre des taches, la, rien n'apparait, à chaque fois refaire toutes les procédures aussi bien sur le serveur que sur mes posts.

Le chef devrait intervenir mais lui aussi à pas mal de job's.

J'apporte une précision à Guépard 8, tu veux mettre des vis sans fins ?

C'est pas une bonne solution, car ça te réduit bien trop ta vitesses.

De plus, si tu opte pour des chaines, et que ton système de libération est près des moteurs, la grande inertie de tout ce breslage fera que tes tambours ne se libéreront pas.

Sur les vraies grues, la libération se fait sur le tambour lui même, c'est à cet endroit que le câble rencontre la moindre résistance

En fait le tambour est monté sur un embrayage à friction, de fait les pignons sont toujours en prises, le pilote à a sa disposition des freins de levages, il embraye la levée ou le dragage, puis arrivé en haut, il débraye ses treuils et les freines.

Pour le vidage il lâche le frein du dragage et le contenu se déverse, puis il procède au lancer du godet, tout en pivotant sa tourelle, et lâche le godet le plus loin possible.

En faits pour nos modèles, on souffre de beaucoup trop d'inertie, les tourelles sont trop lentes, les bras de leviers important risquent de détruire rapidement nos réducteurs, il faudrait des moteurs puissants et des réducteurs planétaires en acier trempé, car tout ça souffre beaucoup. Planétaires et brushless seraient de bons compromis.


Tu a certainement vu que j'ai changés les moteurs des treuils des RB 35, avec des moteurs charbons speed 540, les réducteurs RB s'en trouvent boosté de 10 fois.

Les réducteurs RB sont des RB 100, ce qui est largement suffisant comme réduction, avec l'inertie des ensembles moto réducteurs, et la petitesse des tambours enrouleurs , aucune craintes à avoir pour des déroulements inopinés.

Dans ma drague à l'origine bien plus grosse que maintenant, je chargeait 8 kg de sable, sans que la charge redescende.

J'avais vu bien trop gros, depuis elle a été diminuée de moitié avec 4/5 kg de sable, et c'est bien suffisant , et plus à l'échelle.

Il est impératif que l'engrènement des dents moto réducteur accrochent bien les roues des tambours, sur mon engin c'est du module 1, et en fait c'est bien trop petit, du module 1,5, voire 2 aurait été meilleurs, nous permettant plus de jeux sur engrènements.

Je vais d'ailleurs les changer pour Fougerolles du Plessis, comme je vais changer les barbotins de mes chaines et les mettre en acier doux.

Pour ce problème en fait c'est surtout du aux glissements des roues dentées plastiques fluant sur les axes des réducteurs, à la rigueur un bagage laiton en insert, rendrait de meilleurs serrages, car vues les vitesses au sol, il n'y a aucun risque de casser des dents malgré le poids sure chaines des 50 kg.

Pour en revenir aux treuils, plus ils sont véloces meilleurs seront tes rendements, tes vis sans fin n'arrangeront rien du tout.

Pour tous les autres, ce sont les moufflage multibrins qui retiennent la flèche, à tel point que j'ai conservés les moteurs d'origine.

Ma flèche grée avec la volée variable fait dans les 15/20 kg, rien ne bouge grâce aux moufflage multibrins.

En 2009, je m'entiche d'adapter à ma base de grues sur chenilles, un mat de foreuse en alu, fait d'un tube de 40x27 doublé sur les cotés de deux cornières alu vissées formants rails de guidage.
J'ai conservé la longueur originelle de la barre de 2 mètres.

ur ce mat de guidage coulisse sur un chariot à galets de roulements, un chariot portant une perceuse visseuse en 12 v munie de son mandrin autobloquant, mais la base de la poignée, a été découpée pour former une embase Platte, celle ci est reprise sur le chariot du mat.

Bien entendu je récupère tous les treuils de ma machine, levage du chariot, et donc du tubage, réglage d'angle du mat d'avant en arrière, treuil additionnel de relevage des tubages à visser en place, lors des plongées.

Je dispose de fraises de forages constituées des trépans acier pour forer des trous dans l'acier, ces tètes vissantes me permettent d'y adapter tous diamètres usuels.

Mes tubages sont creux, de sortes qu'avec une pompe chargée je puisse insuffler dans mes tubages de la boue de bentonite, d'une part pour contenir les terrains traversés, et d'autres parts améliorer les pénétrations de mes fraises.

Je possède donc une succession de tubes alu de différentes longueurs, tous munis d'embouts vissant males et femelles.

Avec le treuil de hissage munie d'une orbe de coincement, qui permet le levage des tubes sans que ceux ci glissent de l'orbe à bords vifs, ce qui me permet de hisser le tube au dessus de celui ayant déjà pénétrer dans le sol, après relevage du moteur de pénétration, de mettre en place ce manchon légèrement vissée, la redescente du moteur et de son embout moteur, se ré engagera dans l'empreinte du manchon, et continuera l'action de forage.

En théorie je puis descendre en tubages à 6500 de profondeur en sols meubles.

Il faut que je refasse des photos de cet appareils assez rigollot.

Toutes les commandes de la grue, sont centralisés dans un boitier de commande puisque filoguidée, la poignée de la perceuse ayant été récupérée, sert , grâce a son variateur de vitesses, à réguler le moteur de la foreuse, de plus l'accu à aussi été conservé en tant qu'accus additionnel en cas de panne d'accu principal: une batterie automobile faisant office de contre poids.





Ma nouvelle poignée de commandes centralisées.





Le haut du mat, avec son enrouleur du câble courant du moteur de la foreuse, le retour se faisant par un élastique s'étirant.





L'enrouleur et le petit mat de levages des tubages.





Le moteur de la foreuse sur son chariot.





Le mat , monté sur la base chenillée.

Mort de rire, actuellement, je m'amuse beaucoup, peut être que j'affabule , peut être ais je raisons ? Ce qui est sur, c''est que ce forum est lu et que ce post est visité par le plus grand nombre, il me suffit de le constater sur les autres forums traitants des grues de cet type, nombres de mes idées, ont migrés de l'autre coté, comme par l'exemple l'histoire des vis sans fin, ? Les gus arrangent leurs sauces, pour ne pas dire avoir repiquée l'idée sur ce post.

Un treuil sur un char de combat ? Oui je veux bien ? Ce qui est sur, c'est que si la réduction est importante, le tambour ne bougera pas d'un poil sous la charge, mais qui dit réduction importante dit aussi puissance aux moteurs, généralement les moteurs des RB 35, s'affalent assez rapidement, il est bon de leur préférer des moteurs charbons type 540 à 600 ou mieux des moteurs brushless

On aura toujours cette inertie du à la réduction importante, mais en plus la vélocité des moteurs plus puissants pour bouger nos outils. Et de façons rapide.

Coté longueur de flèche, ce n'est pas un challenge à gagner pour Guépard 8, car qui dit grand allongement dit aussi contre poids en conséquence, ma flèche de dragage fait grosso modo 3 mètres de son pivot sur la tourelle, à la pointe de flèche, je trouves que c'est largement suffisant, car à ce niveau, le ballant est énorme, surtout avec son godet drague chargé de sable mouillé, la charge en contre poids devant être importante de l'ordre des 20 kg.

En volée variable flèche de 6500 cette charge passe à 30 kg.

Ne jamais oublier, que quand on travail en dragage, on se sert beaucoup de l'apiquage de la flèche, montée descente, pour les lancées à la volée du godet, ce faisant ça déplace le centre de gravité, et d'avantage lors de la remontée de la drague chargée.

Si sur ton modèle tu relève 4 à 5 kg de sable, flèche étendue, il y a des chances qu'elle pique du nez, au risque de boire le bouillon.

La meilleure stabilité est obtenue flèche à 40 ° sur la verticale.

De plus le pivotement tourelle est à surveiller de près, les roulements centraux ne suffisent plus, il faut une couronne à galets de portage en périphérie car le cisaillement est important au niveau rotation.

Ma drague à des patins larges et long des Manitowoc, parfois c'est juste nécessaires lors des manips flèches étendues, alors imagine ta grue drague pas bien large ? bref qui vivra verra, peut être en payera tu les pots cassés ?

mon engin est construit depuis 5 ans environ, et pas mal d'expos et démonstrations à la clé, d'où une grande expérience la dessus, certes encombrant, mais il se taille la part du lion avec sa flèche démesurée, et fait forte impression sur le public.

pour te dire pour ton engin il faudra au bas mot  15 à 20 kg de contre poids au cul, bien heureusement tu bénéficie d'un grand allongement d'arrière de tourelle ,.Mais surtout prévois l'ajout de la couronne de portage à galets, c'est indispensable.

Un truc aussi important, c'est la rotation de tourelle, l'inertie causée par la flèche et les contre poids, ont souvent raisons des moto réducteurs et des couronnes, j'en ai fait l'expérience sur l'engin en fusillant tout l'ensemble.

Par la suite j'ai montée une couronne dentée en delrin au module 2,5, entrainée en réduction par un engrenage double, module 2,5 et module 1, le module 1 étant entrainé par encore un RB 35/600 modifié, mais en fait ce taux de réduction est trop lent, pour la pèche au lancé, l'idéal serait alors un brushless moyen entrainant un étage planétaires tout métallique, pour en final attaquer un module 1,5 double: 1,5/2,5, toujours dans le but de limiter les casses dues aux couples d'inertie et de renversements.

On peut apparenter nos grues à des volants massifs.

On a de l'inertie au décollage et à l'arrêt, résistance à la rotation au démarrage,(inertie) résistance à l'arrêt en rotation (volant moteur ), si les éléments sont sous dimensionnés, ça passe à travers. C'est d'autant plus pénible qu'il faut tout démonter pour accéder aux couronnes de rotation.

Sur ma grue à tour, le volant d'inertie est ENORME vue la longueur de flèche de 3 mètres, ce qui équivaut à un volant acier de deux mètres, Moto réducteur RB35/600 sur pignon 12 dts et couronne de 90 dts, de ce fait une rotation de flèche conforme, je n'aie eue à déplorer d'une casse pignon du à un renversement cut du sens de marche, toujours à cause de l'inertie du volant moteur..

maintenant gars tu fait ce que tu veux , Te voila avertis ?

Oui guépard, mais le gars à prévus sa grue comme engin de levage, au vu de la volée variable, c'est un engin prévus pour des levées éoliennes, mais certainement pas pour du dragage ?

Mes premiers treuils étaient comme ça, impossibilité de faire du dragage de fond.

La mienne en base Manitowook est polyvalente, prête à s'adapter à toutes situation ?

Comprends bien ces principes: faire une grue à treillage coute cher , Tant qu'à faire autant qu'elle soit polyvalente pour ne pas avoir à la refaire trois fois ?

Une fois un type choisis, si tu veux autre choses il faut tout modifier.

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Re: Liebherr HS 853
par guepard8 » Sam Jan 25, 2014 10:35 pm
Merci pour vos commentaires.

pat89 a écrit :bonsoir
super travail,qu'elle avancé rapide,
une petite remarque,je vois que tu a mis différent repère,avec des serflex de couleur,chaque morceau du mat ne vont pas,dans n'importe quel sens,
je fais ça aussi,car je fait beaucoup de pièces a la main ,et ce n'est pas toujours pile poil
encore bravo
A+PAT89

Tous les éléments peuvent être montés dans n'importe quel sens. J'ai regardé quels éléments s'emboîtent le mieux entre eux et j'ai mis des repères.

A ça ? l'orthogonalité , ce n'est pas donné à tout le monde de l'obtenir ?
Sur tous mes engins à flèches treillages ou grue à tour, pas de repérages, tous les éléments se montent indifféremment, sauf bien sur dans le cas des éclissages, comme sur la grue à tour, ou chaque élément de mat à un sens haut et bas.

Mais sur la flèche, les deux éléments intermédiaires se montent dans n'importe quel sens.

Heu ? Tes serflex c'est moche, préfère leur des touches de couleurs différentes en peinture Tamiya par exemple, bonne continuation dans tes œuvres.


Pour mon camion Atkinson:


Copieur qui a adopté mon moyen d'assemblage des éléments, sauf que moi ça fait partie des montants, c'est prévus de construction.

Mes longerons sont en tubes laiton de 4x5, mes cadres carrés sont en tubes de 4x5 écrasés en bout, percés à 5,1, et soudés argent en cadres d'équerre, les montants y sont d'abord enfilés pus écrasés après brasures argent.

Seuls les croisillons en tubes laiton pliés de 1x2 sont soudés étain.

En fait la solidité provient des longerons et des cadres, les croisillons ne sont la que pour la décoration, de fait, ma flèche est très légère, et supporte néanmoins le poids du porte flèche de ma grue à tour de 6 kg, ce qui veut dire qu'avec l' Atkinson je puis aussi faire du dragage car j'ai deux treuils.

Bon , j'arrête le char, c'est bien tu écoute les conseils, ça serait dommage de te planter après un si jolis travail.

Comme quoi, lol et mort de rire, ça ne me sert à rien d'être sur votre forum, puisque vous me lisez et me copiez ?

Bravo Guépard pour tes montages, du beau travail, avec des vis sans fin tu n'aurait pas eues ces vitesses.

Maintenant je suis curieux de savoir comment tu va faire tes débrayages de treuils ?

Mon idée, si je puis me permettre , tes tambours sont montés libres sur les axes, et ce sont les barillets qui les entrainent par pions s'engageant dans les flasques ?

Si tu libère cet entrainement ? Par un système de crabot, commandé par un servo ? ton tambour va alors se dérouler à vitesse folle ?

Mais attention, le grand danger, c'est les emmêlements de cordes, tout comme le guidage bas de flèche du câble de dragage, il faut impérativement protéger et guider les câbles sur les tambours par des carters enveloppants les flasques des tambours, peut importe alors qu'il y ai chevauchement du câble sur les tambours. Sur nos Camox c'est ce qu'on va faire, sur les vrais les tambours sont enveloppés des tôleries entourant les flasques.

Je ne l'ai pas fait sur la mienne, et pourtant ça marche sans emmêlements, pourquoi, mystères.

J'ai eue des emmêlements de cordes sur mon LTM 1100 en exposition, une vraie galère de deux heures pour démêler, du temps de perdu pour rien.