Principes d'un bull sur motorisation centrale et boite à vitesses
Ma petite entreprise TP - mini engins TP :: votre 1ère catégorie :: les engins de terrassement :: Les bulldozers
Page 1 sur 1
Principes d'un bull sur motorisation centrale et boite à vitesses
En modèles réduits, sans tenir compte de la partie électronique qui prends de la place, il est fort possible de monter une boite à 3 vitesses tamiya, pour un entrainement des chenilles uniformes.
La rotation sur place sera alors obtenue par un double embrayage mécanique à crabots.
Dans cette formule simplifiée, l'engin va virer par arrêt d'une de ses chenilles, mais il ne lui sera pas possible comme sur un char de combat de tourner sur lui même par rétro version de ses chenilles.
L'arbre moteur reliant les deux chaines est commun, mais brisé aux deux endroits de coupure, par systèmes à crabots.
Ces crabots sont des pièces cylindriques à fourchettes, et pour un bull sous cette forme , 4 crabots identiques s'inter pénétrants.
Un crabot est fixé sur chaque demi arbre de chenille, l'autre est coulissant sur l'arbre moteur, entraîné par clavette longitudinale, chacun des crabots mobile est indépendant et commandé par exemple par un servo.
L'arbre moteur est entraîné par renvois d'angle directement en sortie de boite à 3 vitesses.
Du point de vues commandes on aura alors un vario inverseur du moteur de boite, un servo de commande des vitesses, et deux servos dévolus aux changements de direction.
Pour obtenir une rétroversion du sens des chenilles, il faudrait une deuxième boite à vitesses avec son moteur indépendants sur son propre vario inverseur, mais ça compliquerait fichtrement sa réalisation.
C'est donc dans la version simplifiée une réalisation entièrement mécanique.
On pourrait aussi se passer d'un des servos de direction, dans ce cas son palonnier doit être constitué de deux fourchettes, chacune entraînant son propre crabot, toujours sans rétroversion de chenilles.
Le crabotage ne se faisant que sur 3 ou 4 mm de pénétration mécanique, pour se donner une idée de ce qu'est un crabot, la firme Méccano en fabrique en laiton.
La rotation sur place sera alors obtenue par un double embrayage mécanique à crabots.
Dans cette formule simplifiée, l'engin va virer par arrêt d'une de ses chenilles, mais il ne lui sera pas possible comme sur un char de combat de tourner sur lui même par rétro version de ses chenilles.
L'arbre moteur reliant les deux chaines est commun, mais brisé aux deux endroits de coupure, par systèmes à crabots.
Ces crabots sont des pièces cylindriques à fourchettes, et pour un bull sous cette forme , 4 crabots identiques s'inter pénétrants.
Un crabot est fixé sur chaque demi arbre de chenille, l'autre est coulissant sur l'arbre moteur, entraîné par clavette longitudinale, chacun des crabots mobile est indépendant et commandé par exemple par un servo.
L'arbre moteur est entraîné par renvois d'angle directement en sortie de boite à 3 vitesses.
Du point de vues commandes on aura alors un vario inverseur du moteur de boite, un servo de commande des vitesses, et deux servos dévolus aux changements de direction.
Pour obtenir une rétroversion du sens des chenilles, il faudrait une deuxième boite à vitesses avec son moteur indépendants sur son propre vario inverseur, mais ça compliquerait fichtrement sa réalisation.
C'est donc dans la version simplifiée une réalisation entièrement mécanique.
On pourrait aussi se passer d'un des servos de direction, dans ce cas son palonnier doit être constitué de deux fourchettes, chacune entraînant son propre crabot, toujours sans rétroversion de chenilles.
Le crabotage ne se faisant que sur 3 ou 4 mm de pénétration mécanique, pour se donner une idée de ce qu'est un crabot, la firme Méccano en fabrique en laiton.
Re: Principes d'un bull sur motorisation centrale et boite à vitesses
Maintenant, on peut aussi utiliser deux systèmes de différentiels automobile, pour assurer la marche avant et arrière.
Le principe d'un différentiel, est d'assurer le mouvement si un des demi arbres venait à être bloqué, ou comme dans un virage, permettre à la roue extérieure de récupérer la vitesse perdue par la roue intérieure.
En se servant de deux dispositifs différentiels, on peut assurer les deux sens de marche plus les inversions de sens de marche.
On imagine alors que sur l'arbre moteur, issue de la sortie de boite à vitesses, deux différentiels y sont montés.
l'entrainement moteur se fait par demi arbres droits et gauche.
l'entrainement chenilles se faisant par les autres demi arbres.
C'est le système de crabotage qui va changer.
En Marche avant, les deux demi arbres doivent être solidaires de la cloche centrale, le demi arbre de chenille doit être crabotée sur celle ci.
Dans le cas d'une inversion du sens de marche d'un coté, il faut bloquer la rotation de la cloche, et dé craboter le demi arbre de chaîne, le demi arbre va donc tourner en arrière mais deux fois plus vite que l'entrainement moteur.
On dispose de deux différentiels, donc de deux crabotages, on peut alors au choix utiliser le système comme inverseur du sens de marche :
Marche avant lente en puissance, puis inversion en arrière rapide, pour revenir au point de départ, avec le moteur toujours en prise et sans l’arrêter.
On noteras qu'on dispose toujours de l'inversion du sens de marche du moteur.
On peut aussi admettre que la marche rapide soit la marche avant, et la marche lente la marche arrière, et cela par l'inversion du sens de marche du moteur, associé à la boite à trois vitesses.
Lors d'un changement de direction, une seule chenille se met en marche arrière à deux fois plus vite que la marche avant, on module alors sur le régime moteur d'entrainement.
La réalisation d'un tel système est purement mécanique, il faut bien deux différentiels, mais construits différemment.
On conserve la cloche contenant les satellites, s'engrenant sur les planétaires fixés en bouts des demi arbres.
On va donc concevoir un système de crabotage double : Blocage de la cloche, et débrayage du demi arbre en simultanéité.
Et à l'inverse : embrayage du demi arbre et libération de la cloche.
En entrainement normal les demi arbres moteurs entraînent les deux cloches qui font tourner les satellites, ceux ci étant engrenés sur les planétaires font tourner l'autre demi arbre.
Si on bloque la cloche en rotation, on oblige les satellites à faire leur travail d'inversion du sens de marche de l'arbre mené, à condition de le désolidariser de la cloche par son crabotage.
Concrètement à nos échelles, deux systèmes de différentiels Tamiya peuvent convenir, à conditions de transformer les diff's en inverseurs crabotés.
On conserve nos deux servos d'inversion, pour avoir plus de possibilités de manœuvres.
Ce système convient bien pour les bulls de conception différents des pelles.
J'ai réalisé pas mal de ces systèmes, notamment pour mes trains de jardin sur moteurs thermiques à entrainement par courroies trapézoïdales, qui permet des inversions du sens de marche.
Sur bateaux radio commandés, la réversion du sens de l'hélice est instantanée assurant des freinages efficaces.
Le principe d'un différentiel, est d'assurer le mouvement si un des demi arbres venait à être bloqué, ou comme dans un virage, permettre à la roue extérieure de récupérer la vitesse perdue par la roue intérieure.
En se servant de deux dispositifs différentiels, on peut assurer les deux sens de marche plus les inversions de sens de marche.
On imagine alors que sur l'arbre moteur, issue de la sortie de boite à vitesses, deux différentiels y sont montés.
l'entrainement moteur se fait par demi arbres droits et gauche.
l'entrainement chenilles se faisant par les autres demi arbres.
C'est le système de crabotage qui va changer.
En Marche avant, les deux demi arbres doivent être solidaires de la cloche centrale, le demi arbre de chenille doit être crabotée sur celle ci.
Dans le cas d'une inversion du sens de marche d'un coté, il faut bloquer la rotation de la cloche, et dé craboter le demi arbre de chaîne, le demi arbre va donc tourner en arrière mais deux fois plus vite que l'entrainement moteur.
On dispose de deux différentiels, donc de deux crabotages, on peut alors au choix utiliser le système comme inverseur du sens de marche :
Marche avant lente en puissance, puis inversion en arrière rapide, pour revenir au point de départ, avec le moteur toujours en prise et sans l’arrêter.
On noteras qu'on dispose toujours de l'inversion du sens de marche du moteur.
On peut aussi admettre que la marche rapide soit la marche avant, et la marche lente la marche arrière, et cela par l'inversion du sens de marche du moteur, associé à la boite à trois vitesses.
Lors d'un changement de direction, une seule chenille se met en marche arrière à deux fois plus vite que la marche avant, on module alors sur le régime moteur d'entrainement.
La réalisation d'un tel système est purement mécanique, il faut bien deux différentiels, mais construits différemment.
On conserve la cloche contenant les satellites, s'engrenant sur les planétaires fixés en bouts des demi arbres.
On va donc concevoir un système de crabotage double : Blocage de la cloche, et débrayage du demi arbre en simultanéité.
Et à l'inverse : embrayage du demi arbre et libération de la cloche.
En entrainement normal les demi arbres moteurs entraînent les deux cloches qui font tourner les satellites, ceux ci étant engrenés sur les planétaires font tourner l'autre demi arbre.
Si on bloque la cloche en rotation, on oblige les satellites à faire leur travail d'inversion du sens de marche de l'arbre mené, à condition de le désolidariser de la cloche par son crabotage.
Concrètement à nos échelles, deux systèmes de différentiels Tamiya peuvent convenir, à conditions de transformer les diff's en inverseurs crabotés.
On conserve nos deux servos d'inversion, pour avoir plus de possibilités de manœuvres.
Ce système convient bien pour les bulls de conception différents des pelles.
J'ai réalisé pas mal de ces systèmes, notamment pour mes trains de jardin sur moteurs thermiques à entrainement par courroies trapézoïdales, qui permet des inversions du sens de marche.
Sur bateaux radio commandés, la réversion du sens de l'hélice est instantanée assurant des freinages efficaces.
Re: Principes d'un bull sur motorisation centrale et boite à vitesses
Pour BIMA 4400 :
[ltr][/ltr]
par
[ltr]BIMA 4400[/ltr]
» Jeu Juil 30, 2015 1:21 pm
Beau projet comme j'aime, conception réalisation 100% maison
Juste une petite question par rapport à la photo du chenillard IH que tu avais posté précedement, comment est fixé le "bras" sur lequel est monté la roue avant ainsi que les galets porteurs de la chenille. Est il repris sur l'axe d'entrainement du barbotin ou y a t'il un support spécifique? Car même en regardant la photo de près, a part le support avant avec la suspension à lames, je ne vois pas ou ça pourrait être fixé...
[ltr][/ltr]
[ltr]BIMA 4400[/ltr]
Message(s) : 55Inscription : Ven Sep 06, 2013 9:44 pmNuméro de département: 68Pays: F
Pour toi Bima je réponds puisque je suis constructeur de plusieurs engins de ce type.
Les patins chenillés des bulls et autres tracks, sont montés sur des axes placés en avant des barbotins, et reliés sur l'avant et par en dessous par ce qu'on appelle : Un pont Cantilever.
Ce cantilever est une barre oscillante de haut en bas, légèrement pliés en angle, articulée sous le châssis de l'engin et reliées par crapaudines articulées sur chacun des patins chenillés, ce pont permet alors une oscillation verticale de chacun des patins, limités par la mise en butée de chacun des bras sous le châssis.
L'axe d'oscillation arrière doit se situer le plus possible contre le barbotin, pour ne pas inclure de différentiels et ne pas surtendre la chaîne, qui doit conserver un certain jeu de tension.
Quand l'engin fonctionne, lors des irrégularités de terrain un patin descends tandis que l'autre remonte, ce qui permet à l'engin de garder une motricité certaine.
Par contre sur nos modèles pas de suspensions.
Sur engins réels la suspension peut se mettre sur l'axe oscillant du bras Cantilever.
J’espère avoir répondu à tes questions ?
Je reprends d'ailleurs la photo du post qui illustre bien mon propos:
Ici la barre du Cantilever est droite parce qu'il y a du débattement sous le châssis.
Par contre il s'en tète à placer des RB 35, ce qui est dommage, car ses couples de pignons sont faibles, et constitués de pièces moulées en alu dur mais fragile, si les couples demandés sont trop importants, risques de casses des dents des engrenages.
Lui préférer alors des réducteurs planétaires montés sur brushless.
[ltr]e: Tracteur a chenilles[/ltr]
[ltr][/ltr]
par
[ltr]BIMA 4400[/ltr]
» Jeu Juil 30, 2015 1:21 pm
Beau projet comme j'aime, conception réalisation 100% maison
Juste une petite question par rapport à la photo du chenillard IH que tu avais posté précedement, comment est fixé le "bras" sur lequel est monté la roue avant ainsi que les galets porteurs de la chenille. Est il repris sur l'axe d'entrainement du barbotin ou y a t'il un support spécifique? Car même en regardant la photo de près, a part le support avant avec la suspension à lames, je ne vois pas ou ça pourrait être fixé...
[ltr][/ltr]
[ltr]BIMA 4400[/ltr]
Message(s) : 55Inscription : Ven Sep 06, 2013 9:44 pmNuméro de département: 68Pays: F
Pour toi Bima je réponds puisque je suis constructeur de plusieurs engins de ce type.
Les patins chenillés des bulls et autres tracks, sont montés sur des axes placés en avant des barbotins, et reliés sur l'avant et par en dessous par ce qu'on appelle : Un pont Cantilever.
Ce cantilever est une barre oscillante de haut en bas, légèrement pliés en angle, articulée sous le châssis de l'engin et reliées par crapaudines articulées sur chacun des patins chenillés, ce pont permet alors une oscillation verticale de chacun des patins, limités par la mise en butée de chacun des bras sous le châssis.
L'axe d'oscillation arrière doit se situer le plus possible contre le barbotin, pour ne pas inclure de différentiels et ne pas surtendre la chaîne, qui doit conserver un certain jeu de tension.
Quand l'engin fonctionne, lors des irrégularités de terrain un patin descends tandis que l'autre remonte, ce qui permet à l'engin de garder une motricité certaine.
Par contre sur nos modèles pas de suspensions.
Sur engins réels la suspension peut se mettre sur l'axe oscillant du bras Cantilever.
J’espère avoir répondu à tes questions ?
Je reprends d'ailleurs la photo du post qui illustre bien mon propos:
Ici la barre du Cantilever est droite parce qu'il y a du débattement sous le châssis.
Par contre il s'en tète à placer des RB 35, ce qui est dommage, car ses couples de pignons sont faibles, et constitués de pièces moulées en alu dur mais fragile, si les couples demandés sont trop importants, risques de casses des dents des engrenages.
Lui préférer alors des réducteurs planétaires montés sur brushless.
Dernière édition par admin-jpg le Lun 3 Aoû - 10:11, édité 3 fois (Raison : ap)
Sujets similaires
» Le bull a jp
» bull cat d11 lourd
» Bull D 5 de Bruder
» bull CAT D6N gregfr59
» Bull D 10 N de bruder
» bull cat d11 lourd
» Bull D 5 de Bruder
» bull CAT D6N gregfr59
» Bull D 10 N de bruder
Ma petite entreprise TP - mini engins TP :: votre 1ère catégorie :: les engins de terrassement :: Les bulldozers
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum